Freelance ou salarié : quel mode de travail est le plus rentable aujourd’hui ?
Franchement, c’est LA question que tout le monde se pose en ce moment. Entre les copains qui lâchent leur CDI pour “se mettre à leur compte” et ceux qui jurent que rien ne vaut la sécurité d’un salaire fixe, on a l’impression que deux mondes s’affrontent. Mais si on laisse de côté les discours un peu idéologiques, ce qui compte vraiment c’est simple : lequel des deux permet de mieux gagner sa vie aujourd’hui ?
Et la réponse n’est pas si tranchée. Parce que la rentabilité, ce n’est pas seulement le chiffre qui tombe sur le compte en fin de mois. C’est aussi les charges, la flexibilité, le coût caché d’un déménagement (tiens, sur https://blog-demenagement.com j’ai vu un article qui montre bien comment un changement de ville peut plomber un budget), ou encore la capacité à enchaîner des missions intéressantes sans se griller. Alors, on plonge ?
Salarié : la stabilité… mais pas toujours le jackpot
Quand on signe un CDI, c’est clair, on achète une tranquillité d’esprit. Chaque mois, le virement tombe, avec les congés payés, la mutuelle et parfois même un treizième mois si on est chanceux. Pas besoin de courir après les clients, pas de relance de factures à minuit. Mais côté revenu net, attention aux illusions : un salaire brut de 3 000 € finit souvent en 2 300 € sur le compte. Et pour espérer une augmentation, il faut souvent attendre l’entretien annuel, sourire au boss et croiser les doigts. Bref, le salarié joue la sécurité, mais il plafonne vite.
Freelance : liberté totale, mais ascenseur émotionnel garanti
De l’autre côté, être freelance, c’est un peu comme grimper sur des montagnes russes. Un mois, tu peux facturer 6 000 €, et le suivant, galérer à décrocher 1 500 €. Mais en moyenne, beaucoup de freelances qui bossent sérieusement atteignent un revenu net supérieur à un salarié de même niveau. Pourquoi ? Parce qu’ils fixent leurs prix, qu’ils optimisent leurs charges (statut micro-entrepreneur, SASU, etc.), et qu’ils peuvent multiplier les clients. Le revers de la médaille, c’est l’instabilité : vacances non payées, périodes creuses, et cette angoisse permanente du “et si le prochain contrat ne tombe pas ?”.
Alors, lequel est le plus rentable ?
Si on regarde uniquement le portefeuille, le freelance a plus de potentiel. Mais il faut aimer l’incertitude, accepter d’apprendre à vendre, et surtout savoir gérer son cash-flow (sinon, c’est la noyade). Le salarié, lui, gagne moins vite mais dort mieux la nuit. C’est un peu comme comparer un marathon et un sprint : deux logiques totalement différentes, deux manières d’aborder la rentabilité.
Quelques questions à se poser avant de choisir
- Est-ce que j’ai une épargne de côté pour encaisser les premiers mois difficiles en freelance ?
- Est-ce que j’ai besoin de sécurité (crédit immobilier, enfants, charges fixes importantes) ?
- Est-ce que je préfère travailler seul(e) et chercher mes clients, ou évoluer dans une équipe avec un cadre ?
- Est-ce que je vise un revenu maximum à court terme, ou une stabilité à long terme ?
Mon avis perso
Honnêtement, je trouve que le mieux, c’est souvent de tester les deux. Beaucoup de freelances ont commencé en side project, en parallèle d’un job salarié, histoire de voir si ça tient la route. Et inversement, certains freelances fatigués finissent par retourner en CDI, et ce n’est pas un échec. Ce qui compte, c’est de choisir le mode de travail qui colle à sa vie actuelle, pas celui qui “devrait être rentable sur le papier”. Parce qu’au final, la vraie rentabilité, c’est aussi d’avoir de l’énergie le matin quand on ouvre l’ordi, non ?